Un endroit ou vollent les bateaux...

*L'elfe noir se laisse d'abord faire, un peu confus, se demandant ce qui se passe... puis lorsqu'elle lui chipe le paquet, il se rebelle.*

Hey nan, rend moi ça!

*Son ton n'a rien de sec, mais il ne peut cacher son anxiété.*

#C'est la deuxième fois que je me fais avoir de la même manière! quel crétin! J'ai aucun réflexe avec elle!#

C'est pas un jeu!

*Il tente de lui reprendre l'objet. Il n'a rien d'agressif, il agit plutôt comme un gamin à qui on aurait pris un objet qu'il désirait.*

Si ce n'est pas un jeu, alors pourquoi il faut toujours que je te sorte les vers du nez hein ? ça commence a être un jeu pour moi... tu ne me dis rien parfois, pourtant je mord pas !

*La, elle est moins dans le trip "fofolle amoureuse", mais plutôt très vexer qu'elle doivent encore le forcer. Elle a l'impression de soit être trop protégé, soit alors qu'il n'a pas confiance en elle. Un peu sèchement, elle plaque le paquet contre son torse d'une main, se détachent totalement de lui. Arfel regarde ensuite étrangement le paquet... comme si ce morceau de carton avec ses trucs a l'intérieur était une véritable rivale, une sorte de menace pour tout le monde. Sa colère un peu passé, c'est la déception lisible sur sont visage qui suit. Lasse elle fini par.*

Tiens... je te les rend... mais pas la peine de te cacher... tes vêtements sentent a plein nez ce sale truc... Je pensais que... que tu aurais le courage de le faire en face et tout me dire... mais je vois que je me suis trompé...

*Elle lâche tout et commence a partir en arrière, direction la maison.*

#Tsss... si c'est a ça que ressemblent ses promesses ça va être quoi la suite... ?!#

Mais...

*Il rattrape le paquet et regarde Arfel s'éloigner. Ses oreilles se baissent, son visage se décompose. Il a l'impression de l'avoir trahi, il s'est trahi lui même. Il reste un moment seul, un peu bêta, au milieu de la rue, à jurer contre lui même, dégoûté d'être encore là à hésiter sur le fait qu'il doive ou non s'en allumer une. Il range le paquet finalement et la rejoint.

Maïtaga est derrière, à la traine, depuis tout à l'heure il les suit sagement, sans rien dire.

Arrivé près d'elle, Rödschrek marche à côté d'elle, silencieusement, pensif. Il n'a pas réussi à respecter ce qu'il avait dit, et il se rend compte à quel point ça lui fait mal d'avoir déçu Arfel. Il essaie de se justifier, un peu hésitant, la voix enrouée, presque timide.*

J'ai essayé...

*Il ne va pas plus loin, avouer qu'il n'avait pas réussi aurait été synonyme d'en être dépendant, et Arfel aurait donc eu raison sur ce point, qu'il réfutait de toutes ses forces depuis le début.*

*Arfel s'arrête brusquement. Elle regarde en face d'elle et semble prendre le temps de réfléchir. Son gros problème est qu'elle lui en veut, mais quelque chose en elle veut encore et toujours le pardonner pour ce qu'il a fait.*

#Mais quand un chat te griffe, doit tu le caresser ?! Même si c'est tentant car il est doux, pour lui faire comprendre, il ne faut pas se plier !!! Oui... mais c'est une drogue... c'est difficile... Il a encore fait quelque chose sans me dire, et ça fait mal a tout le monde !!! il faut qu'il comprenne !#

*Elle le fait a contre cœur mais se sent obligé, de rester froide a ses dires. Elle se retourne vers lui sans osez le regarder.*

Je comprend bien... Personne n'est parfais... mais... j'aurais vraiment voulu que tu m'en parles... même si c'est dure... moi je suis prête a tout te dire... je... je suis trop...

*Elle détourne la tête pour ne pas succomber, ayant encore l'impression que c'est de son coté que ça cloche. Ramènent ses bras croisé devant, elle continue de marcher plus vivement en secouant la tête négativement.*

*L'elfe noir soupire il la rattrape, mais tourne le visage à l'opposé d'Arfel.*

ça te dérangeait... Je t'avais promis, et j'ai recommencé... Alors j'me suis dit que si je le faisais loin de toi, ça ne gênerait pas... C'était... un compromis pour moi... parce que je n'y arrivais pas...

*Toujours aussi dépité, il suit, sans bruit, les mains dansles poches.*

On... on s'retrouve chez toi si tu veux... j'arrive...

*Il fait demi tour, nonchalamment, attitude complètement contradictoire avec sa voix.*

*Arfel s'arrête et le regarde partir de l'autre coté. Cette situation l'énerve, et si elle aurait eux le culot de ce mettre a rugir pour évacuer, elle l'aurait fait ! Elle s'avance de plusieurs pas vers lui, comme regrettent d'avoir été froide, puis s'arrête complètement indécise.*

#Tssss !!! je paris qu'il va encore s'en fumer une !!! C'est quoi qui le stress ainsi ?! sa fièvre répétitive ?#

*D'un pas décidé, elle se rapproche de lui et l'attrape par l'épaule.*

Tu te souviens de quand je t'ai foncé dedans ? les raisons qui m'ont poussé a agir aussi sottement ? Je veux pas que ça se reproduise ça fait trop mal... et toi si tu te sens pas bien, je peux le comprendre, mais il faut que je le sache.

*Elle lui remet dans la main le médicament fait par lui même pour sa fièvre. Son visage est triste, mais elle réussi a le regarder dans les yeux. Se mordant la lèvre, elle s'en balance de se qu'elle peut penser et le sert très fort dans ses bras, s'agrippant a son manteau.*

On avait dit que cette journée on la passait ensemble... tout les trois. Part pas...

*Elle ferme les yeux et sert les dents pour ne pas s'emporter. Arfel a l'impression de faire une énorme gaffe, en lui pardonnant ce geste. Difficilement, haletante elle lui sort.*

La prochaine foi... que tu... fumes, fait le pas derrière mon dos... !

*La jeune femme n'y arrive vraiment pas.*

#T'es qu'une faible toi !!! C'est toi la faible !!! espèce de patte molle va !!!#

*L'elfe noir acquiesce faiblement et la prend dans ses bras gauchement, un peu hésitant, et gêné également de pouvoir être aperçu par autrui. A sa façon de parler, il l'a vraiment déçue, et son dialogue n'arrange pas vraiment son ressenti. Il s'était préparé à jouer les ignorants, à lui décrire les bénéfices qu'il tirait de sa "drogue" et son incompréhension vis à vis de ce qui était mauvais. Mais vu comment étaient parties les choses, il préféra simplement se taire.

Elle a dit qu'ils devaient passer la journée ensemble. Lui même l'avait affirmé. Et il était reparti pour se la jouer solo. Il avait enchaîné les gaffes aujourd'hui, et il n'aimait pas, ne pas maîtriser la situation. Quelque chose lui disait que s'il se mettait à faire ce qu'il avait envie, elle ne lui dirait rien mais n'en penserait pas moins... Il soupire et tente de reprendre un peu de contenance, puis la repousse gentiment et lui rend le médicament en question.*

Bon... essayons de trouver... quelque chose... de plus... agréable à faire... que de se taper dessus. Pour les nefs, c'est foutu pour aujourd'hui mais je suis sur que nous pouvons trouver autre chose. D'accord?

*Essayer de la calmer se révélait particulièrement difficile. Rödschrek n'était vraiment pas un social. Alors tenter de jouer avec lui était difficile...*

Mais... j'avoue... aussi que j'aimerai juste en fumer une pendant qu'on est dehors.

J'sais que t'aime pas toi. Mais moi j'aime bien, et même si je n'ai pas arrêté, je te jure que j'ai baissé la dose depuis qu'je suis avec toi et c'est significatif... Je me suis calmé à ce niveau...

#Et voilà, je me justifie encore, mais bon sang...#

*Pour une foi, ça avait comme intérêt d'être clair et franc. Seulement il semble avoir oublié les raisons qu'elle lui avait donner sur le pourquoi elle n'aime pas cette sale petite chose. Il a beau lui jurer qu'il a baisser sa dose, elle commence a le prendre au second degrés.*

Si ça peut te faire plaisir...

*Alors elle s'écarte totalement et assez froidement, et le laisse a ses occupation en se postant a coté. La jeune femme trouve comme seul occupation, regarder les marins qui décharges des marchandises, plutôt que de voir tournoyer autour de son cher "ami", ses fumés fantomatique. Elle attend patiemment, et sort sur un ton monocorde... comme si la tendre Arfel avait disparu en même temps que ça déception, le remord lui brulant l'estomac.*

J'ai... j'avais penser a... a aller a un endroit qui devrait te plaire... il me semble...

*La jeune femme jalouse contre le truc qu'il a sans doute a se moment même au bec, avait voulu lui offrir ce panorama dans de bonne condition, mais la a vrai dire elle recentre son attention sur le petit bout qui ne la déçoit pas : Maïtaga. A l'enfant et seulement a lui, elle a envi de donner un sourire.*

#Si seulement il était aussi simple que Maïti...#

*L'elfe noir se l'allume rapidement, il en avait besoin, et il en profite vraiment, ces instants commencent à se faire rares. Lorsqu'elle lui parle d'aller dans un endroit qu'il lui plairait, avec cette voix si lointaine tout à coup il s'arrête. Clope fichée dans la bouche, air sérieux, et triste également.*

J'vois pas pourquoi on ferait semblant d'être joyeux. Et j'vois pas pourquoi tu m'emmènerai là bas alors que je ne le mérite pas. Les belles choses se savourent avec le sourire, pas avec ces têtes là.

Raaah et j'vois pas en quoi c'est dangereux, et j'arrive pas à... enfin...

Rah et merde... Je sais pas, voilà! Tu veux qu'je fasse quoi???

*Arfel se mort durement la lèvre, fermant les yeux en entendant sa réflexion. Elle pensait judicieux de lui faire voir un magnifique paysage, pensant que pendant un moment ils oublieraient un peu tout les soucis qu'ils se trainent... mais ça replonge, sans qu'elle n'est le temps de reprendre sa respiration.*

Je voulais te faire... plaisir... pa... parce que même si... tes paroles sont aussi dure que de la pierre... moi je... Je... je tiens a toi...

*Elle soupire.*

Et ce n'est pas cette fichu cigarette qui va m'empêcher de l'être !

*Tout ça est dit timidement mais tout aussi sèchement. Arfel tente de toute par de faire des efforts, qui ne semblent pas réellement visible. Seulement c'est son dernier essai... elle s'est largement modéré par rapport a la crise qu'elle aurait pu faire. Sa réponse va sans doute être déterminante dans son choix : soit elle par pour ne pas se décomposer d'avantage, soit elle reste avec un léger goût amer dans la bouche.

Il semble pourtant être contient a quel point cette situation l'affecte, mais elle attend un signe, un pas grand chose qui lui montrerais que finalement, ça vaut le coup de rester.*

Quand a ce que je veux que tu fasse, ce n'est pas a moi de le dire... c'est ta vie ! Rappelle toi que je veux te pousser mais pas te forcer...

#Me pousser mais pas me forcer? Si tu me force!#

*Il reste perplexe face à cette réponse. Il hésite, puis finalement inspire profondément, ferme les yeux pour profiter de sa dernière bouffée, et éclate le petit objet par terre. Il l'écrase sous sa chaussure et expire enfin.*

Voilà... voilà pourquoi j'le faisais dans ton dos. Pour ne pas te faire mal! J'en ai besoin pour me calmer... c'est tout!

Enfin tu vois, j'l'ai jetée, pour toi! Parce que tu veux que j'arrête, parce que tu déteste me voir avec!

Je peux me restreindre mais pas m'arrêter! J'ai essayé, j'y arrive pas, d'accord?

Et je ne vois pas en quoi c'est dangereux! Je ne vois pas pourquoi ça l'est! ça me calme, ça m'empêche d'être irascible, si tu veux savoir!

*Il a alors le déclic, chose qui est venu un peu trop tard.*

Tu tiens...

*Il relève la tête, et grimace, conscient de peut être lui avoir fait plus mal encore. Il se rapproche, gauchement, il veut la prendre dans ses bras. Simplement cela.*

*Se sont des tremblements qui la prenne quand alors il lui balance encore des choses qui font mal... tellement mal ! La situation de la dernière foi ne leur avait apparemment pas servit d'exemples que tout rebascule négativement.

Le visage d'Arfel est plat, vide et fixé sur le néant devant elle. Seul manifestation sur son visage, un torrent de larmes silencieuses qui viennent envahir son vêtements de petit poids plus foncé. Elle en a le gosier étranglé, rien ne peut sortir, elle garde tout en elle.

Quand alors il tente de s'approcher d'elle, la jeune femme le prend comme une agression, mais physique cette foi. Elle s'écarte vivement, rejetant son geste. Elle reprend d'un seul coup son souffle en un sifflement étranglé... alors que des plantes poussent aux pieds de l'elfe pour l'empêcher de s'approcher d'elle.

Il n'a pas a attendre bien longtemps avant de la voir fuir littéralement, courant comme une dératé. Sous la pression, elle trébuche sur une corde qu'elle n'avait pas vue, et se foule la cheville. Mais plus que jamais, dans un instinct, elle veut encore s'éloigner de lui... c'est le pas boitant comme un vieux chien qu'elle continue sa progression beaucoup plus lentement.

Pour couronner le tout, elle n'arrive pas a trouver son souffle : elle pique une crise asmatique en plein milieu du port. Encore une foi, ils ne s'étaient pas bien compris.*

*Lorsqu'elle le repousse, c'est une douleur fulgurante qui le traverse.
Puis des plantes viennent le prendre en plein dans les pattes. Prêt à partir en courant, l'arrêt et fulgurant, il tombe par terre à son tour, et tente de se dépêtrer des lianes en criant son nom. A vrai dire, il panique complètement, et lorsqu'il la voit s'étouffer à moitié, c'est à présent avec toutes ses forces et toute sa fougue qu'il se dépêtre, espérant arriver à temps pour l'aider, occultant volontairement le fait qu'elle l'ait repoussé. Mais il se fait bien vide rattraper par ses maudites plantes.

Maïtaga quand à lui à pris les devants, il rattrape Arfel au vol et lui dit de se calmer, la forçant à rester assise et lui posant une main dans le dos pour la calmer. Chose qu'il lui est difficile vu que de l'autre côté, en pleie panique, l'elfe noir rage en elfe noir contre ses liens. S'il y a bien une chose qu'il ne supporte pas, ce sont les liens, il en a peur. Il souffre pour Arfel, panique pour elle, pour ce qu'elle a fait, pour ce qu'il subit. A vrai dire il est lui aussi en larmes.*

*Maintenant qu'elle est a bonne distance (environs 20m), ses pouvoirs sur les liens végétal n'ont plus d'effet... et celle ci tombe complètement, toujours enroulé autour de ses chevilles. De son coté, Arfel s'arrête et laisse Maïtaga s'approcher sans résistance, car sa respiration devenu irrégulière la bloque. Elle se laisse tomber au sol, les mains serré sur son estomac, tentant de reprendre une attitude plus discrète.

Elle n'aurait pas cru elle même que ses mots lui ferrais cet effet. Se mettant en boule... sans doute pour la première foi de sa vie, elle pleure non pas en silence mais en gémissant. C'est ça façons d'évacuer tout ce qu'elle a emmagasiné. Sa réaction avait été comme a son habitude, pur réflexe... posé a terre, centré sur elle même, Arfel commence a réfléchir sur ce qu'il s'est passé. Cette réflexion réussi a la calmer et mieux cerner le pourquoi du comment. Elle l'entend enfin l'appeler. Ca fait un moment qu'il le fait, seulement elle n'avait rien d'autre en tête que fuir... toujours fuir.

Puis lui vient aussi d'un seul coup, sa douleur au pied, le même pied qui avait baigné dans la bouse de cheval. Portant la main dessus, elle se redresse enfin un peu et regarde la chimère, perdu.*

*L'elfe noir se dégage vivement des lianes et les regarde comme s'il s'agissait de monstres morts. Il n'arrive pas à comprendre pourquoi elle lui a fait ça. Il ne sait plus comment agir.

Pendant ce temps Maïtaga qui n'en mène pas plus large à côté d'Arfel ne cesse de passer son regard de son maître à Arfel. Il fini par dire.*

Vous vous comprenez pas... c'est tout... Il pensait pas à mal, toi non plus.

*Rödschrek redresse le visage. Son "gardien" s'occupe d'elle, il n'a même pas de raison de s'approcher. Mais Arfel pleure, c'est une raison suffisante. Seulement elle l'a repoussé. Elle l'a attaché. Elle ne veut donc sûrement plus qu'il s'approche. Il l'a trahie, il peut le comprendre. Il s'approche tout de même, hésitant. Penaud; et s'arrête à côté d'elle, debout, attendant un simple indice l'autorisant à l'aider, à prendre la place du gardien.*

*Tout bas, Arfel arrive a demander a la chimère un "alors qu'est ce qu'il faut faire ?" mouillé, quand elle sent la présence de l'elfe noir juste a coté d'eux. La jeune femme se redresse tremblante, se disent qu'elle est vraiment pitoyable, tout en gardant le silence. Du revers de ses mains, elle dégage son visage des larmes... puis en fermant les yeux, bégayante, elle réussi a lui dire.*

J... Je... Je voulais p... pas que ça... je voulais pas... *reprise de souffle rapide* ... Excuses moi !!!

*Elle baisse la tête toujours dépité sentant que des explications devrait encore êtres nécessaires.*

Tu... peux fumer si ça... t'aide... moi je... je buvais bien tout... le temps... alors... ça ne fait rien...

*Plus rien ne sort, elle a essayer d'être simple et clair.*

*L'elfe noir ne répond rien. Il s'agenouille simplement et la prend dans ses bras. De près on peut voir qu'il a les yeux rouges. Il est tout aussi affecté qu'elle par ce qui vient de se produire.*

Je suis désolé d'avoir trahi ma promesse... J'ai pas... réussi à la tenir. ça m'étais jamais arrivé...

*Il soupire, hésite.*

On va rentrer, je crois que c'est le mieux. J'vais nous faire un chocolat chaud, ça détend aussi un peu, et on va s'expliquer... calmement. Comme ça ça nous fait le temps du voyage pour nous calmer, et réfléchir à nos conneries... à tous les deux.

Tu vas pouvoir respirer un peu mieux...

Tu peux marcher?

#Pourquoi?... pourquoi je l'aide alors qu'elle a essayé elle aussi de m'attacher? Comme eux?... elle l'a pas fait exprès.#

*En effet, sont pouvoir sur les plantes se manifestait sans qu'elle puisse les diriger correctement dans des grands moment de pressions. Elle n'avait même pas vue que les pieds de l'elfe étaient accroché, c'était loin d'être volontaire.
Fragilement elle se relève en serrant les dents pour ne pas se plaindre au sujet de son pied : a fuir encore ainsi, elle l'avait un peu cherché. Elle hoche la tête positivement a ses dires, en finissent de calmer sa respiration.

Lentement, mais surement, elle le suit vers le prochain portail, les cheveux devant le visage toute honteuse. Cette journée était encore loin d'être parfaite... a vrai dire ils n'en ont jamais eux, et au fond elle espère qu'un jour ils arriveront a dépasser leur malentendus.*

*L'elfe noir voit bien qu'elle a du mal à marcher. Il s'arrête donc devant elle.*

Toi aussi tu m'dis pas tout. T'arrives pas à marcher, tu t'es fait mal tout à l'heure pas vrai?

Tsss... J'aimerai que tu arrêtes d'être sur tes gardes parfois. Que t'arrête de paraître forte car t'as peur de moi. Je commence à me rappeler maintenant. Et je comprends que tu aies eu peur. Mais j'vais te dire une chose, libre à toi de me croire ou non :

Tout ce que j'ai toujours fait, je l'ai fait pour protéger des personnes que j'aimais. Même si ça semblait affreux, je le faisais pour les protéger. Alors... arrête d'avoir peur de moi. J'ai jamais été violent sans raison... je pense. Et je n'ai jamais fait le moindre mal à des personnes auxquelles je tenais.

#Même si... même si je n'ai pas pu les sauver...#

*Il se retourne et se baisse un peu.*

Accroches toi à mes épaules, j'vais te porter sur mon dos, ça ira plus vite, et ce sera moins douloureux.

*Elle relève la tête et écarquille les yeux. Il est totalement dans le vrai et au fond elle lui ressemble bien plus qu'elle ne voudrait l'admettre. Mais le "Je commence à me rappeler maintenant" lui donne encore plus une expression perplexe. La jeune femme suit attentivement ce qu'il dit, buvant chacune de ses paroles avec intérêt... et quelque chose lui donne un pincement plus grand au cœur dans l'une de ses paroles.

Sans rien dire elle se place sur son dos et et s'accroche a lui. Alors a peine qu'il est fait quelques pas. Elle lui dit tout bas à l'oreille.*

Moi aussi je t'aime.

*Une phrase simple, sans "je t'aime bien"... sans détour*

*Pendant un court instant les tremblements de l'elfe noir reprennent. Si d'habitude cela se remarque peu ou pas du tout, ici impossible de les ignorer vu la position d'Arfel. Les longues oreilles de l'elfe noir s'étaient enfin relevées, elles se baissent de nouveau mais pas en signe d'affliction. Il répond presque par murmure.*

Merci...

*S'il avait pu l'embrasser, il l'aurait embrassé avec fougue. Mais la chose est difficile à l'heure actuelle.*

*Il s'approche du téléporteur, la tête pleine de questions. Une peur l'a pris au moment où elle lui a dit cela. La peur de la voir partir comme les "autres".
Il a enfin démêlé la situation. Elle l'a repoussé par peur tout à l'heure. Elle agit par crainte, il l'a remarqué à plusieurs reprises. La seule chose qu'il n'explique pas sont les lianes. Il reprend, mais il a la voix enrouée, il est beaucoup plus touché par cela que ce qu'il tente de le laisser paraître. A vrai dire avec Arfel, il lui est impossible de se forger une nouvelle carapace.*

Maïtaga j'espère que tu sais utiliser le téléporteur mes mains sont chargées. Sinon dis le à Arfel et nous te dirons où appuyer.

*La jeune femme s'était complètement crispé sur son dos quand elle a dit ça de façon naturel. Ses mots qui ont dépassé sa pensée, murissaient dans sa bouche sans qu'elle en comprenne le sens, et enfin arrivé a un moment ou elle même ne s'y attendait pas. Arfel prend une couleur écarlate se posant tout autant de question a ce sujet. Sur le coup elle a peur de ses tremblements, se disant qu'elle a encore du parler trop vite.

Le "merci" la rassure, mais il va lui être impossible de dire quoi que ce soit pendant les quelques minutes qui vont suivre. Elle se redresse tout de même pour voir le tableau du téléporteur, attend de voir si Maïtaga avait besoin d'aide.*

*L'enfant l'active sans problème, ils arrivent bientôt non loin de chez Arfel*

Topic Finish


Suite ---> "Un paquet sur le dos" https://lanouvelleekoi.1fr1.net/habitations-f28/un-paquet-sur-le-dos-t681-15.htm#14083